Entrevue avec Kristina Sehlin Macneil

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17 Janvier 2022

Kristina Sehlin Macneil, nous sommes heureux de vous compter parmi les membres du réseau MinErAL. Pouvez-vous nous dire quels sont vos principaux intérêts de recherche et domaines d'expertise?

Je suis ravie de rejoindre le réseau MinErAL, car ses objectifs correspondent à mes propres intérêts de recherche. J'ai pris contact avec le domaine de la recherche autochtone par le biais de mes études et de mon travail dans le domaine de la paix et des conflits. En grandissant, j'ai toujours été une âme agitée, plus heureuse en voyageant, et j'ai donc vécu dans de nombreux endroits. Parmi eux, l'Irlande, les États-Unis, la Finlande et l'Australie. En Finlande, j'ai travaillé à l'Institut pour la paix des îles Åland, où j'ai eu envie de poursuivre mes études - d'abord un master en gestion des conflits en Australie, où j'ai rédigé ma thèse de master en comparant les méthodes traditionnelles de gestion des conflits utilisées par les premiers Australiens et les Samis de la forêt dans le nord de la Suède. Mon intérêt pour ces sujets s'est accru et j'ai ensuite obtenu un doctorat en ethnologie, en explorant les conflits et les relations de pouvoir entre les peuples autochtones et les industries extractives en Suède et en Australie. 

Pouvez-vous nous en dire plus sur vos projets actuels et vos partenaires (autochtones) ?

Les deux projets auxquels je participe actuellement sont les suivants : Lateral violence: Effects of external pressures on Indigenous and local communities, qui explore les causes sous-jacentes des conflits et de la violence intragroupe dans les communautés samies et locales. Il s'agit d'un projet de recherche de quatre ans que je ne fais que commencer. Ma collègue et moi sommes également dans la dernière année de notre projet Damage Done: Indigenous peoples' experiences of and recommendations for energy production, qui examine les aspects historiques et contemporains de la communication et de la RSE lorsque la production d'énergie a lieu sur des terres indigènes en Laponie et en Australie. Dans le cadre de mes recherches, je collabore avec Sámiid Riikkasearvi (l'organisation d'intérêt sami pour l'élevage de rennes en Suède) et diverses communautés samis d'éleveurs de rennes ainsi que des organisations samis. Je collabore également étroitement avec des collègues australiens et je reste en contact avec la communauté Adnyamathanha en Australie-Méridionale - avec l'espoir de reprendre le travail de terrain avec eux lorsque la pandémie rendra à nouveau possibles les voyages en Australie. J'attends également avec impatience l'occasion d'établir des liens plus étroits avec les partenaires canadiens avec lesquels j'ai été en contact au fil des ans.

Quels résultats attendez-vous de votre collaboration avec le réseau MinErAL ?

Je ne sais pas encore exactement à quoi m'attendre - c'est une question un peu difficile à répondre - mais je suis néanmoins certain que cette collaboration sera une expérience très positive ! Je suis très impatiente d'étendre mes réseaux avec des collègues canadiens et internationaux impliqués dans MinErAL. Je suis impatiente d'avoir des discussions fructueuses et des échanges d'expertise et d'expérience et de contribuer au réseau de la manière dont je le peux.